Tennis 2009

Carol Thatcher, la fille de l'ancienne premier Ministre, pourrait être renvoyée par la BBC après avoir tenu des propos racistes hors antenne, à l'encontre de Jo-Wilfried Tsonga.

Célèbre pour avoir remporté la version anglaise de "Je suis une célébrité sortez-moi de là", Carol Thatcher, 55 ans, a encore fait parler d'elle. Mais d'une façon qui ne l'honore pas vraiment. Collaboratrice régulière d'une émission sur la BBC1 ("the One show"), la fille de l'ancienne premier Ministre anglaise (de 1979 à 1990) Margaret Thatcher a dérapé hors antenne. Jeudi dernier, à l'occasion d'une discussion avec quelques collègues concernant l'Open d'Australie, Carol Thatcher a parlé de Fernando Verdasco en faisant référence à "celui qui a battu Golliwog au tour précédent."

Golliwog était le nom d'un personnage d'un livre pour enfant du XIXe siècle, et est devenu depuis les années 1960 un symbole anti-Noirs. "Le travail de Carol dans l'émission requiert de s'intéresser à de vastes sujets et à rencontrer des gens d'horizons variés. Beaucoup ne vont pas comprendre ce commentaire, même si c'était une blague. La BBC considère que les propos racistes sont inacceptables" a expliqué le porte-parole de la BBC.

"Une blague idiote"

Le porte-parole de Carol Thatcher s'est quant à lui défendu en expliquant que les propos n'étaient pas racistes. "Elle a juste voulu insister sur la similarité entre ce joueur et la poupée qu'elle avait étant petite. Elle est mortifiée. C'était juste une blague idiote. Elle s'excuse platement."

Evelyne Tsonga n'a pas aimé les sous-entendus racistes de la fille de Margaret Thatcher à l'encontre de Jo-Wilfried. Elle défend son fils et se félicite que la BBC l'ait virée.

"Énervé et profondément blessé" pour avoir été comparé à Golliwog (une poupée qui a fait fureur dans les années 60 mais dont les adversaires pensent que c'est une relique d'un racisme latant), Jo-Wilfried Tsonga a trouvé du réconfort auprès de ses parents. Actuellement en visite à Soweto, Jo-Wilfried Tsonga a téléphoné à sa mère qui dénonce le comportement de raciste de Carol Thatcher. Un comportement qui a "apporté la honte sur la Grande-Bretagne", selon la maman du champion. "Personne ne mérite d'être traité comme cela, surtout pas mon fils. Un tel langage est complètement inapproprié mais je ne suis pas surprise car il faut considérer les racines de Carol Thatcher. Margaret était reconnue pour sa vue impérialiste du monde. Pour elle, ce qui est bon pour la Grande-Bretagne devait être bon pour le monde. Carol est une personnalité publique, elle utilise des mots sales comme Golliwog et c'est comme une invitation aux gens pour en faire de même", a fulminé Evelyne Tsonga.

"En tant que famille, nous admirons des qualités britanniques telles que l'élégance, le fair-play ou le calme. Carol Thatcher devrait ressentir une profonde honte. Notre seule consolation c'est que la BBC a éteint rapidement le feu en la renvoyant", a conclu la professeur. Jeudi, des sources anonymes ont déclaré que ce n'était pas la première fois que la fille de la Dame de fer faisait de tels commentaires. Une accusation démentie par la porte-parole de Miss Thatcher.

Je trouve ca vraiment inadmissible, et vous?

Chardy, première finale!

Jérémy Chardy disputer la première finale de sa carrière à Johannesbourg. Le Béarnais a battu l'Espagnol David Ferrer 1-6, 7-6 (11/9), 7-6 (7/4). Son adversaire ? Tsonga ou Gil.

Tsonga rejoint Chardy

Jo-Wilfried Tsonga, vainqueur logique face à Frederico Gil (6-3, 6-4) en demi-finale à Johannesbourg, sera face au Français Jérémy Chardy en finale. Tsonga disputera sa première finale de l'année, et Chardy la première finale de sa carrière.

Chardy à hauteur de Tsonga


Jérémy Chardy, qui a réussi une grosse perf' face à David Ferrer (1-6, 7-6, 7-6), jouera Jo-Wilfried Tsonga en finale du tournoi de Johannesbourg. C'est une première pour le Béarnais. Tête de série N.1, JWT a fait respecter la hiérarchie face au Portugais Frederico Gil (6-3, 6-4).


ATP JOHANNESBOURG - Demi-finales
Jérémy Chardy (FRA/N.5) bat David Ferrer (ESP/N.2) 1-6, 7-6 (11/9), 7-6 (7/4)
Prochain adversaire : Tsonga
Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.1) bat Frederico Gil (POR) 6-3, 6-4

Jérémy Chardy se souviendra longtemps de ce tournoi de Johannesbourg. Il aura disputé sa première demi-finale, puis sa première finale sur le circuit, atteint le meilleur classement de sa carrière, le tout quelques jours avant son 22e anniversaire (12 février). Samedi, le Béarnais a vécu des sensations fortes. Trop attentiste pendant un set, il a sauvé trois balles de match dans le second set pour s'imposer grâce à deux jeux décisifs épatants.

Trop timide face à Richard Gasquet à Sydney, trop inexpérimenté face à Novak Djokovic à l'Open d'Australie, Jérémy Chardy doit encore gérer la pression des grandes rencontres. Pendant un set, face à l'électrique David Ferrer, il a eu tendance à regarder son adversaire après son premier coup, en retour comme sur son service. Tête de série N.2 du tournoi, le finaliste de la Masters Cup 2007 est en manque de résultats. Ferrer n'a plus disputé la moindre la finale depuis juin 2008 (victoire sur Marc Gicquel à s-Hertogenbosch). A Johannesbourg, on a senti de la frustration chez Ferrer. Malgré sa domination au premier set, malgré un bon pourcentage de points réussis sur ses premières balles (77%), il n'a pas réussi à étouffer son adversaire en fond de court.

Le punch et l'audace
On comprend mieux pourquoi David a jeté violemment sa raquette à la fin du deuxième set, et plus encore à la fin du match (la raquette, fracassée sur le poteau de filet a failli lui revenir dans le visage), quand on observe le scénario du match. A 6-1, 5-4, 40/30, Ferrer tenait le match. Jérémy avait évacué la pression des premiers jeux et s'accrochait sans impressionner l'Espagnol. Le match a changé de physionomie à partir de là. Opportuniste, entre grands coups droits incisifs de fond de court et montées, le Français a trouvé une petite faille. Au jeu décisif, il a été encore une fois breaké d'entrée (1/2) pour sauver deux autres balles de match à 5/6 et 7/8. Sans être excellent en première balle (55% de premières balles, 73% de points inscrits derrière les premières au total dans cette partie), son punch a déstabilisé Ferrer.

A un set partout, Chardy a préservé grâce à son service ce qu'il lui a quelques fois échappé tactiquement ou techniquement dans l'échange. C'est lui qui prend l'initiative, et si Ferrer lui renvoie parfois ses bagages par la poste quand ses voyages au filet sont mal préparés, c'est lui qui sort le grand jeu pour remporter une victoire qui fera date dans sa carrière. Pendant le deuxième jeu décisif, il fait le break à 3/2 et place en tout trois aces, et deux volées amorties parfaitement maîtrisées qui feront craquer Ferrer.

Tsonga triple son sourire


Jo-Wilfried Tsonga a remporté le 3e titre ATP de sa carrière à Johannesbourg (après Bangkok et MS Bercy en 2008). Le Français, tête de série N.1, a battu son compatriote Jérémy Chardy 6-4, 7-6 (7/5). Tsonga, qui a visiblement apprécié sa semaine dans la ville sud-africaine, a embrassé le court.


ATP JOHANNESBOURG - FINALE
Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.1) bat Jérémy Chardy (FRA/N.5) 6-4, 7-6 (7/5)

L'accolade est sympathique entre les deux finalistes, la joie de Jo-Wilfried Tsonga est belle à voir et elle conclut de formidable manière une semaine curieuse. Entre la première demi-finale et la première finale de la carrière de Jérémy Chardy, la rencontre entre Tsonga et de jeunes joueurs sud-africains, et la polémique "Tsonga-golliwog" en Angleterre (voir le blog tennis Ace 2009 pour en savoir plus), c'est la joie de "Joburg" comme on le surnomme ici, qui résonnera le plus longtemps. "Je crois que nous avons volé son coeur", a d'ailleurs annoncé le speaker au moment de le présenter pour la remise des trophées.
Tsonga n'en a pas rajouté au micro, ni avec la raquette. "J'ai fait du bon boulot cette semaine", a-t-il commenté sans sourciller. Tête de série N.1 pour la première fois de sa carrière, il a assumé sans forcer son rôle de favori idéal. L'inexpérience de Jérémy Chardy lui a permis d'être à l'abri d'une mauvaise surprise en finale. Entre deux joueurs pratiquant un tennis sans concession, où l'engagement vers l'avant est primordial, Tsonga possède une petite marge de manoeuvre.
Chardy, contrairement au début de sa demi-finale, a joué avec plus de relâchement. Il a manqué un peu de consistance dans les moments "chauds". Et les moments chauds, Tsonga adore ça. A 5-4 dans la première manche, il pousse en retour, prend le service du Palois et le premier set. Dans le jeu décisif, après avoir limité la casse sur son service, il place un retour fulgurant sur une bonne première balle de Jérémy à 5/5. La première balle de match qui a suivi a été la bonne.
Tsonga, avec 44% seulement de premières balles ce dimanche, appuie quand il faut sur l'accélérateur. Comme un vrai top 10. Chardy, excellent lui-même en première balle, n'a concrétisé aucune de ses huit balles de break de la rencontre. Entre un Tsonga percutant et un Chardy généreux, Johannesbourg s'est offert une jolie finale après 14 ans d'absence sur le circuit. Le tennis français confirme quant à lui sa bonne santé. C'est le premier titre pour un Français en 2009, qui confirme les bons résultats globaux.

A SAVOIR :
. C'est le troisième titre de Tsonga en neuf tournois (hors Masters Cup).
. C'était la 15e finale entre deux Français sur le circuit ATP.

Felicitations a Tsonga pour sa victoire, et a Chardy pour son beau parcours!

Les Francaises sont deja illiminées en Fed Cup... Et encore une fois par l'Italie!

Les Françaises n'y arrivent pas

Pour la troisième fois consécutive, l'Italie a battu la France en Fed Cup. Au premier tour, à Orléans, Flavia Pennetta a donné le point de la victoire (3-0) en dominant Alizé Cornet 6-2, 6-2. La France sera obligée de passer par un match de barrages cet automne pour rester dans le groupe mondial.


FED CUP - 1er tour : ITALIE bat FRANCE 3-0

Samedi:
Flavia Pennetta (ITA) bat Amélie Mauresmo (FRA) 2-6, 7-6, 6-4
Francesca Schiavone (ITA) bat Alizé Cornet (FRA) 6-1, 2-6, 8-6

Dimanche:
Flavia Pennetta (ITA) bat Alizé Cornet (FRA) 6-2, 6-2

C'est un grand jour pour Jean Gachassin, nouveau président de la FFT, et un jour à oublier pour l'équipe de France de Fed Cup. Pour la troisième fois consécutive, l'Italie a fait plier la France en se montrant plus solide mentalement, voire agressive si on pense à la réaction de Flavia Pennetta samedi. Flavia, 12e joueuse mondiale, a évolué à son niveau pendant deux jours laissant Amélie Mauresmo et Alizé Cornet sur le carreau du Parc des Sports d'Orléans. Face à Cornet, elle s'est montrée moins nerveuse que la veille car elle n'a jamais été en danger.
Quand Jean Gachassin, tout juste investi, est arrivé dans la salle à la fin du second set, le mal était fait. Cornet n'avait pas réussi à bousculer tout à fait Francesca Schiavone samedi, elle n'a pas pris le jeu à son compte dimanche. Face à des joueuses très solides quand les cadences sont lentes, elle a subi tactiquement le déroulement des échanges. Les remarques de Nicolas Escudé, infortuné pour sa première apparition en tant que capitaine, n'y ont rien changé. Pennetta jouait juste, avec la profondeur de lift qui avait déjà permis à Schiavone de repousser la Niçoise.
Crispée, énervée, Alizé a pedu son service d'entrée dans la seconde manche, hypothéquant ainsi ses chances de mettre Pennetta sous pression. La Française n'a toujours pas gagné son premier match en Fed Cup. Elle sattendra peut-être le prochain match de barrages que la France va devoir dipsuter pour rester dans le groupe mondial. Cette fois-ci, Jean Gachassin, qui a commenté la défaite de la France en évoquant surtout l'échec d'Amélie Mauersmo, sera là dès le début du match.

. Le prochain adversaire de l'Italie : la Russie, qui a battu la Chine 3-0.